Qui sommes-nous ...

Jeune couple d'une trentaine d'années, nous sommes deux passionnés de tout ce qui touche de près comme de loin à l'environnement...

 

Nous avons deux filles, Aela, née en 2011, et Loukia, née en 2016 ; deux petites merveilles dotées chacune d'un sacré caractère !

 

Marion : "Depuis que je suis maman, je me passionne pour tout ce qu'est véritablement un enfant, et comment l'accompagner sur son chemin ; comment s'améliorer soi-même, au niveau de la communication, de la gestion de ses émotions, etc.

Certains domaines sprirituels m'interpellent, tels que le respirianisme, le bouddhisme, ou la capacité à être canal.

Je suis doula, métier magnifique mais méconnu en France.

En ce moment je me forme à la couture, j'adore !!!"

 

Yann : "J'ai toujours eu envie de travailler avec les animaux, mais mon chemin m'a conduit à être artisan, agent d'entretien du bâtiment plus exactement. Du coup, c'est en grande partie moi qui retape la maison ! Je m'intéresse aussi à la permaculture."

Pèlerins en 2010...

Avec un couple d'amis et leur chien, nous avons fait le pèlerinage de Compostelle par la via podiensis (GR65) puis le chemin des anglais, en passant par le GR10 dans les Pyrénées.

Nous avons quitté le Puy-en-Velay le 29 mars 2010, et avons atteint Cabo Fisterra le 8 juin de la même année...

A l'arrivée, après 71 jours de marche, nous étions mitigés entre la triste commercialisation d'une quête personnelle et la beauté du chemin et des rencontres...

 

Les rencontres que nous avons faites étaient un peu particulières : comme nous avions très peu de sous - juste assez pour nous nourrir jusqu'au bout -, nous avons fait le Chemin avec notre tente... Et nous nous sommes aperçus très vite qu'elle prenait l'eau !

Lorsque nous atteignions la "ville-étape" du jour, nous nous mettions donc en quête d'un abri où mettre la tente ! Ce qui nous obligeait à aller vers les autochtones. Nous avons dû essuyer de nombreux refus bien sûr, mais nous avons aussi rencontré des gens au grand coeur, des gens beaux.

 

Désireux de rendre un peu de cette beauté qu'on nous a offerte, nous avons décidé de créer un lieu d'accueil pour les pèlerins en France...

 

Pendant des mois, nous avons cherché le terrain de nos rêves, un terrain capable d'accueillir notre projet le long d'un des chemins de Compostelle. De fait, depuis notre propre pèlerinage, notre désir d'accueillir à notre tour des pèlerins peu fortunés ne nous a pas quittés !

 

A l'image du gîte de Güemes mis en place par le père Ernesto, nous souhaitons accueillir les pèlerins de passage en leur offrant un lieu où ils se sentiront chez eux. 

 

Le projet

Notre objectif premier est de créer un lieu de vie, un écolieu qui tende vers l'autosuffisance, où nous souhaitons vivre avec d'autres familles. L'idée de départ est de créer un mini-village s'articulant autour d'une bâtisse dans laquelle nous voulons regrouper tout ce qui peut être mis en commun : bibliothèque, salle de relaxation, dortoir, cuisine et salle à manger pour les grands repas... et pour les hôtes de passage ! Avec bien sûr un grand potager et une forêt comestible, pour nourrir les habitants et autant de visiteurs que possible, ainsi qu'un poulailler pour les oeufs (le village est à dominante végétarienne).

Cet écolieu, nous le voulions sur le Chemin de Compostelle, afin d'en faire un lieu d'accueil pour les pèlerins.

 

Nous avons un autre objectif, un peu particulier : faire profiter, en hiver, de la place que nous avons, aux sans abris ou aux personnes dans le besoin.

 

Nous avons commencé à restaurer la première maison (Glycine -- hé oui, nos maisons ont des noms !), destinée à être notre lieu d'habitation.

Mais comme le toit du hangar accolé à Glycine prenait l'eau, une infiltration vers la maison nous a poussé à refaire le toit du hangar aussi, ce qui n'était pas prévu ! Peu à peu, nous nous sommes aussi attaqués à la rénovation du hangar, destiné, lui, à l'accueil des pèlerins. Au final, c'est la partie que nous avons décidé de faire en premier, afin de pouvoir enfin vivre sur place, et pouvoir continuer les travaux.

Il y aura donc un étage cuisine et salle d'eau, et une mezzanine pour le dortoir.

 

Les maisons n'étant pas habitables, notre accueil pour pèlerins se limite pour l'instant à la possibilité de planter les tentes sur notre terrain, même avec des ânes, ainsi qu'à un "point rafraîchissement et information", c'est-à-dire un coin abrité où l'on peut se désaltérer, mais aussi se documenter sur les environs, en particulier sur la Chapelle Sainte-Marie-Madeleine située à proximité.

 

Aujourd'hui, les toits de la maison principale et du hangar ont été refaits, ainsi qu'une petite pièce et une petite cave ; une autre pièce est bien avancée (mais elle possède 2 fenêtres, qui coûtent chacune 500€ puisque nous sommes dans le périmètre de 500m autour de la chapelle !).

Les toits de la deuxième maison (Prune) et de la bergerie sont complètement troués aussi et comptent parmi nos priorités ; mais cette année nous allons commencer par la phyto-épuration (indispensable si nous habitons sur place).

 

Nous sommes toujours à la recherche d'une famille ou un couple pour partager le lieu avec nous.

 

L'idée est que le hangar serve à l'accueil, et que les deux maisons soient habitées par des familles tout en ayant chacune des pièces communes (bibliothèque, buanderie, cuisine, salle d'eau...).

Quant à la bergerie, nous souhaitons la transformer en une petite boutique orientée pèlerins (avec notamment des crèmes naturelles pour prendre soin de leurs pieds et peau, des bourdons artisanaux, etc.), avec à l'arrière une salle de massage et une salle de couture.

Yann souhaite également ouvrir un petit bar avec des boissons saines énergisantes, au niveau du hangar.

 

Plus tard, nous espérons pouvoir agrandir notre terrain, pour tendre davantage vers l'autonomie et peut-être accueillir une autre personne ou famille.